La rénovation des installations électriques est un des moyens privilégiés d'alléger la facture d'électricité. Une opération qui tient aussi tout son sens, en amont de la revente d’une maison. Pouvant être totale ou partielle, elle relève surtout de la compétence des professionnels.
Quand faut-il entreprendre une rénovation des installations ?
La rénovation des installations électriques s’impose au bout de 15 ans de pose. À cette échéance, les installations sont effectivement sujettes à toute au moins une anomalie électrique, synonyme de risque élevé d’électrocution, voire d’incendie. Rien de bien étonnant, à l’heure où bâtiments résidentiels et locaux de travail utilisent de plus en plus d’appareils et autres équipements électriques. Dans tous les cas, les résultats d’une récente étude ONSE (Observatoire national de la sécurité électrique, France) vont dans ce sens. Celle-ci révèle, entre autres, que 83 % des logements construits avant 2008 présentent bel et bien une anomalie électrique.
La rénovation électrique en quelques étapes
La rénovation des installations électriques se fait en trois étapes bien définies :
Étape 1 : un petit détour par le tableau électrique
La première étape d’une rénovation des installations électriques se fait au niveau du tableau électrique. S’il est par exemple équipé d’un disjoncteur à fusibles, il sera question de remplacer ce dernier par un modèle plus récent. Reste à le calibrer en fonction de la puissance contractée avec le fournisseur d’électricité.
Par ailleurs, le tableau électrique doit aussi proposer un interrupteur différentiel de 30 mA. Monté à l'extrémité de chaque rangée, celui-ci a pour fonction de couper l’alimentation de manière automatique, à la moindre surtension. Notons que les derniers modèles de tableau électrique prévoient des ports dédiés aux prises de terre et parafoudre.
Étape 2 : remplacement des prises et interrupteurs
La rénovation des installations électriques passent inéluctablement par les prises et interrupteurs. Des dispositifs qui devraient être posés conformément aux normes en vigueur. En France, par exemple, la loi oblige à mettre des prises et interrupteurs tous les trois mètres. Une recommandation qui vise particulièrement à limiter l’utilisation de multiprises. Risque d’incendie ou d’électrocution, surcharge électrique… Il en va d’ailleurs de la sécurité des utilisateurs, de l’intégrité des biens et équipements électriques. À titre informatif, de plus en plus de modèles de prises électriques se dotent d’un mécanisme de sécurité. Celui-ci vise notamment à réduire a minima les risques pour les enfants en bas-âge.
Étape 3 : renouvellement des fils électriques
Rénovation des installations électriques suppose également le renouvellement des fils et câbles électriques. En effet, ceux-ci doivent être adaptés au mode d’usage habituel des occupants de la maison. Les nombre et type d’appareils utilisés seront aussi pris en compte dans le choix des fils et câbles.
La rénovation des fils électriques est aussi l’occasion de conférer une touche d’esthétisme aux installations. Référence faite à l’installation encastrée, laquelle nécessite de créer des tranchées dans les murs. Celles-ci accueilleront les conduites de fil et câbles. Par la suite, on enduit le tout avec du plâtre avant de repeindre le mur. Chose certaine : le résultat sera plus esthétique qu’avec la pose dite « apparente ». Les câbles seront alors dissimulés dans de simples plinthes ou moulures.